28 Mai

L’histoire du titre « Le Vagabond »

J’ai découvert il y a quelques années les récits de voyages de Sylvain Tesson, puis ceux de Mike Horn. Les styles sont différents, tant dans les raisons qui les poussent à l’aventure que dans la plume. Pourtant, on peut déceler chez chacun un vrai respect, une réelle humilité devant la nature qui les accueille dans leurs expéditions, et une quête certaine de spiritualité à travers le dépassement de soi ou l’émerveillement.

Tout homme apporte sa contribution à l’Humanité, et je crois profondément que la contribution de ces hommes est immense : ils réalisent ce que beaucoup d’entre nous rêveraient de faire sans en avoir jamais eu le courage et ils nous offrent, à travers leurs écrits, de vivre l’aventure par procuration.

Le Vagabond s’adresse aux amoureux de la randonnée, de la nature, et à tous ceux qui savent voir le beau dans ce qui les entoure.

L’Amour je le connais, je le croise souvent

Quand je vois une fleur, quand je bois au torrent

Si tu vois que la beauté est partout

Si tu sens que tu es relié à tout

Tu sais alors que l’Amour est tout autour de nous

28 Mai

L’histoire du titre « Les bords de la Loire »

Quelque part entre Saumur et Angers, précisément où est né mon père, les maisons sont enclavées entre la Loire et le coteau que forme le paysage. Le premier pont pour traverser se trouve à plusieurs km. Pas facile de s’évader lorsqu’on rêve de liberté et d’horizons ouverts.

On a tous une Loire devant soi, une barrière qui nous bloque et qui demande à être franchie pour accéder à nos grandes aspirations.

Cette chanson nous invite à prendre des risques pour vivre nos rêves. En s’offrant cette liberté, on offre aussi à ses enfants la possibilité de dépasser leurs propres limites.

Franchir nos Loire, nos rivières

Pour aller plus loin que nos pères

Nous avons d’autres désirs, d’autres défis

Chacun sa Loire, chacun sa vie

28 Mai

L’histoire du titre « Le Condor »

Le Condor, c’est ce rapace à l’envergure immense qui plane dans les Andes, parfois jusqu’à 5000m d’altitude. Son vol est d’une grande élégance et on lui prête une dimension mystique.

C’est au retour d’un voyage initiatique au Pérou, riche de rencontres et de paysages époustouflants, que j’ai écrit cette chanson. Qui mieux qu’un condor peut offrir aux hommes un regard sur le monde et la vie avec toute la hauteur qui leur manque tant parfois?

Ce titre a été écrit initialement pour le chanteur Florent Pagny : ses affinités avec l’Amérique latine, son intérêt pour les aspects mystiques de la vie et enfin ses qualités vocales se prêtaient exactement à cette chanson. Je la reprends finalement à mon compte dans cet album et je la partagerai avec Florent (et avec plaisir)… dans un prochain album de duos?

Voler, planer, c’est dans ma nature

La liberté, ma raison de vivre

Flotter, crier, en parcourant l’azur

Et tout en altitude, c’est mon équilibre

28 Mai

L’histoire du titre « Un peu plus loin »

Un jour où je passais un concours sans grand enjeu mais important pour moi, que j’avais préparé avec assiduité pendant quelques semaines, j’ai échoué à la dernière épreuve. J’étais bien entendu déçu et je me suis alors demandé ce qu’un athlète pouvait ressentir s’il ratait sa course aux J.O. après 4 ans de vie consacrés à la préparer.

Par développement, qu’arrive-t-il lorsqu’on perd l’être aimé, après une rupture ou un décès.

Cette chanson reprend l’idée d’un dicton espagnol qui me parle beaucoup : « Qui trébuche sans tomber avance de plusieurs pas ». Derrière toute épreuve, aussi dure soit-elle, se trouve un apprentissage qui nous fait grandir. C’est peut-être même là, selon moi, l’un des sens de la vie…

Dis-toi que ton destin t’attend juste un peu plus loin

Dis-toi que l’autoroute est au bout du chemin

Prends le temps de te relever

Retrouve l’envie d’avancer

La vie sait nous remercier de l’aimer