Le Condor, c’est ce rapace à l’envergure immense qui plane dans les Andes, parfois jusqu’à 5000m d’altitude. Son vol est d’une grande élégance et on lui prête une dimension mystique.
C’est au retour d’un voyage initiatique au Pérou, riche de rencontres et de paysages époustouflants, que j’ai écrit cette chanson. Qui mieux qu’un condor peut offrir aux hommes un regard sur le monde et la vie avec toute la hauteur qui leur manque tant parfois?
Ce titre a été écrit initialement pour le chanteur Florent Pagny : ses affinités avec l’Amérique latine, son intérêt pour les aspects mystiques de la vie et enfin ses qualités vocales se prêtaient exactement à cette chanson. Je la reprends finalement à mon compte dans cet album et je la partagerai avec Florent (et avec plaisir)… dans un prochain album de duos?
Un jour où je passais un concours sans grand enjeu mais important pour moi, que j’avais préparé avec assiduité pendant quelques semaines, j’ai échoué à la dernière épreuve. J’étais bien entendu déçu et je me suis alors demandé ce qu’un athlète pouvait ressentir s’il ratait sa course aux J.O. après 4 ans de vie consacrés à la préparer.
Par développement, qu’arrive-t-il lorsqu’on perd l’être aimé, après une rupture ou un décès.
Cette chanson reprend l’idée d’un dicton espagnol qui me parle beaucoup : « Qui trébuche sans tomber avance de plusieurs pas ». Derrière toute épreuve, aussi dure soit-elle, se trouve un apprentissage qui nous fait grandir. C’est peut-être même là, selon moi, l’un des sens de la vie…